В Кремле объяснили стремительное вымирание россиян
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L`Islande, exemple eviter
La crise financière mondiale, si elle n`est pas contenue, peut bouleverser les postulats de la géopolitique.

On l`a vu en Islande, pays de l`Alliance atlantique, condamné à accepter de Moscou un prêt de quatre milliards d`euros pour éviter la banqueroute. Aucun pays allié, aucune institution internationale, ne s`est porté à son secours. Voici que, sans coup férir, Reykjavik se retrouve l`obligé de Moscou.

Faut-il y voir le début d`une `finlandisation` de l`Europe par un Kremlin qui se servirait du trésor de guerre amassé grâce à la flambée des cours des matières premières comme il se sert de sa position dominante sur le marché de l`énergie ?

Par les temps qui courent, l`Islande n`étant pas le seul pays vulnérable, allons-nous voir l`Europe centrale ou les Balkans suivre la voie tracée par Reykjavik ? Et le Kremlin ainsi étendre sa sphère d`influence ?

Il est trop tôt pour céder à la paranoïa, d`autant que la Russie est, elle-même, sérieusement bousculée par la crise, mais le cas islandais est là pour nous rappeler qu`un défaut de liquidités peut avoir des conséquences qui dépassent la sphère financière.

À l`inverse, la tempête qui secoue les marchés peut avoir des conséquences positives. Le plan annoncé mercredi par Gordon Brown est, à ce titre, un tournant dans la gestion de la crise. C`est une bonne surprise pour deux raisons :

- Du point de vue économique, il s`attaque aux racines de la crise et non plus à ses symptômes en garantissant les prêts interbancaires. Le plan Brown, qui vise à recapitaliser les banques, peut s`avérer plus efficace que le plan Paulson, initialement limité au rachat des créances douteuses.

- Du point de vue diplomatique, Londres inscrit son action dans une démarche européenne et appelle à une coordination entre États membres. Grâce à la Grande-Bretagne, les réticences initiales de l`Allemagne face à une action européenne concertée pourraient être levées.

La réunion des ministres des Finances du G7, cette après-midi à Washington, est l`occasion de jeter les bases d`une meilleure gouvernance pour faire face au désordre financier.

C`est la première fois qu`Européens et Américains se rencontrent depuis le début de la crise. Alors que les Vingt-Sept se sont engagés à agir pour sauver leurs établissements financiers et que les banques centrales ont agi de façon coordonnée pour baisser leurs taux, une certaine convergence se fait jour : à l`instar de Londres, Washington n`exclut plus une nationalisation partielle et temporaire des banques.

Ainsi, les appels en faveur d`une concertation internationale finissent par se faire entendre. La réunion du G7 nous dira si l`objectif d`une refonte du système financier international, d`un nouveau Bretton Woods pour adapter la gouvernance mondiale aux exigences du moment, est en bonne voie. Face à l`ampleur de la crise de confiance, les solutions ne sont pas légion pour éviter que des faillites comme celle de l`Islande se multiplient et viennent déstabiliser encore davantage un monde déjà bien incertain.

09/10/2008 ` Mise à jour : 23:38 `

 



Док. 504568
Перв. публик.: 09.10.08
Последн. ред.: 12.10.08
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